Jusqu'à la création du port en 1923, les barques restent mouillées sur les Cordiers. Il n'y a pas de sable, c'est un fond de rocher plat, et les bateaux fatiguent beaucoup. Il est très difficile de béquiller, le sol étant inégal. Les grandcopais carènent très souvent (les coques sont enduites de coaltar, goudron liquide). Avant les régates, ils passent même les coques à la mine de plomb, un oxyde de plomb en poudre mélangé à de l'huile de lin, pour qu'elles paraissent encore plus belles ! (à partir d'une photo n&b faite bien avant la guerre de 14 par mon grand-père Louis André François Guilbert et grace au travail de restitution de Philippe Morel photographe et sculpteur au Molay Littry)
