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Taille
100 x 100
Technique
huile et acrylique
Prix
800 euros

Carré de dix – l’Atlantis

L'ATLANTIS - Corsaire allemand aux îles KERGUELEN 14 novembre 1940. Après deux cent cinquante jours passés en mer et treize bateaux alliés coulés, le navire corsaire allemand Atlantis mouille prudemment à l’entrée du Bras de la Fonderie, près de Port-Couvreux. Il est grand temps de refaire provision d’eau douce et de réviser le bateau ; Les Iles Kerguelen doivent fournir un abri discret. Un petit détachement de huit hommes est envoyé à terre en reconnaissance, pour vérifier si les anglais n’ont pas établis une station de radio. En fait, ils ne trouveront que les bâtiments abandonnés de Port-Couvreux et quelques cadavres de porcs momifiés. Rassurés, les hommes préviennent l’Atlantis. Le commandant Rogge donne alors l’ordre d’aller mouiller le navire à l’abri dans le Bassin de la Gazelle. Mais en s’avançant dans le chenal, l’Atlantis s’empale littéralement sur une roche, d’où il se sort au bout de trois jours après qu’une tempête l’ait miraculeusement dégagé. L’équipage répare le navire avec des moyens de fortune, de l’intérieur mais également de l’extérieur grâce aux scaphandriers qui passent de nombreuses heures dans l’eau glacée. La veille de Noël, le matelot Hermann, qui peignait la cheminée du bateau, fait une chute de plusieurs mètres. Il mourra quatre jours après et sera enterré près du rivage. Aujourd’hui, le gouvernement allemand paye une subvention à la France pour l’entretien de cette tombe. En deux jours, l’Atlantis fait pro-vision, auprès d’une petite cascade, de mille tonnes de "l’eau la plus pure et la plus fraîche jamais bue"