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Les Cinq Frères

LE NOMBRE CINQ (dans la symbolique des celtes qui sera reprise par les vikings christianisés) Mémoires de la Société des Antiquaires de la Normandie (vol. 13) - extrait : " Nous croyons que, d'après le système des Pythagoriciens, les druides devaient attacher une certaine importance, qui était un composé de deux, premier nombre pair, et de trois, premier nombre impair ; " Sainte Hildegarde de Bingen a développé toute une théorie du chiffre cinq comme symbole de l’homme. L’homme se divise, dans la longueur, du sommet de la tête aux pieds, en cinq parties égales ; dans la largeur formée par les bras étendus d’une extrémité d’une main à l’autre, en cinq parties égales. En tenant compte de ces mesures égales dans sa longueur, et de ces cinq mesures égales dans sa largeur, l’homme peut s’inscrire dans un carré parfait (M M Davy, P.170, Un traité de la vie solitaire : Lettres aux Frères du Mont-Dieu, 2 vol., Paris, 1940-1946). Cinq carrés dans la longueur et cinq carrés dans la largeur, la poitrine étant le lieu de l’intersection, forment une croix dans un carré. Si le carré est le symbole de la terre, l’homme est comme une croix en ce monde, ou ce monde est pour lui comme une croix. Outre les cinq parties égale dans sa longueur et les cinq parties égales dans sa largeur, l’homme possède cinq sens, cinq extrémités (tête, mains, pieds). Plutarque utilise ce nombre pour désigner la succession des espèces. Une telle idée peut se trouver dans la genèse ou il est dit que les poissons et les volatiles furent créés le cinquième jour de la création… Le nombre pair signifiant la matrice, car il est féminin, le nombre impair étant mâle, L’association de l’un et de l’autre étant androgyne… Ainsi le pentagramme est l’emblème du microcosme et de l’androgyne. Dans les miniatures médiévales, l’homme microcosme est souvent représenté, bras et jambes écartés, afin de mieux indiquer les cinq pointes du pentagramme. Le nombre cinq régit donc bien la structure de l’homme (M M Davy, P. 171, Un traité de la vie solitaire).